Business qui rapportent et idées d’entreprises
Ce n’est pas facile de trouver et de lancer un nouveau concept, un nouveau business. On ne sait pas si notre idée est bonne, si elle va fonctionner et toucher le cœur de notre cible de manière à ce que ça rapporte un minimum.
Je me suis posé beaucoup de questions lorsque je me suis lancé en référencement. Quelles offres vais-je proposer ? Comment vais-je aborder les gens ? Comment vais-je réaliser et montrer mon travail ? Etc.
Par l’intermédiaire de cet article, je ne vais pas vous expliquer ce qu’un business developer vous recommanderait, je vais plutôt essayer d’ouvrir votre esprit et vous bousculer sur certaines choses très importantes auxquelles il faut réfléchir lors de la conception et la réalisation d’un projet d’entreprise.
A noter que cela s’applique tout d’abord au business du web, vous êtes un peu sur le site d’un consultant seo, le web est quand même mon dada.
Votre idée est nulle.
Je sais que le titre de cette partie est particulièrement insultant, mais je le pense complètement. Votre idée est nulle.
Dans ce monde à plusieurs milliards d’habitants, votre idée a surement déjà été pensée, réfléchie, et elle a probablement été testée, réalisée et peut-être même qu’en ce moment même, il y a un homme ou une femme qui est au soleil dans sa piscine chauffée avec du champagne dans les mains.
Il y a quelque chose que je me dis souvent lorsque j’ai une idée (que ce soit une idée d’entreprise ou autre, entendons-nous bien), c’est « Dans la vie, tout a déjà été fait et en mieux que moi ».
Cela me permet d’avancer, de me remettre en question, de voir si je suis motivé par cette idée que j’ai, de ne pas faire comme les autres et de faire quelque chose d’original. En quelque sorte, faire une nouvelle proposition à ce monde (j’ai l’air d’un illuminé en disant ça ^^).
Les révolutions, les idées vraiment nouvelles sont rares, très rares. Tout ce qui nous anime ou nous fait rêver a déjà été fait à la base généralement. C’est souvent du recyclage d’idée ou une évolution particulière d’un objet, service ou autre (Téléphone filaire -> Téléphone sans fil -> Téléphone portable -> Smartphone par exemple même si je prends beaucoup de raccourcis).
Bref, vous l’aurez compris, le tout est de faire constamment évoluer son idée et d’emmener son « bébé » sur un axe qui est à la fois différent de celui de vos concurrents, mais où il y a (ou peut y avoir) de la demande. Le reste n’est qu’une question de temps et de volonté selon moi (du moins en grosse partie).
Finalement, pour moi, votre idée est nulle. C’est plutôt ce que vous allez en faire qui me fera changer d’avis (même si parfois je pense qu’il y a de brillantes idées, je vous rassure).
Les business qui rapportent
Tout business rapporte si on est un bon commercial et qu’on propose quelque chose à vendre (d’une manière ou d’une autre). La preuve, même un site de passionné rapporte quelque chose : un retour, des expériences, de la satisfaction, des émotions, du trafic, des partenariats, une communauté, des cadeaux parfois, etc.
Ouai mais c’est pas de l’argent !!!
Oui et alors ? Ça mène quelque part quand même. Chacun son objectif.
Bref, chaque chose en son temps. Si votre idée est bien conçue et que vous avez préparé votre « business case », vous n’aurez pas de problème à être un aimant pour votre cible, le reste n’est que de l’investissement personnel, financier et de l’attente.
Ainsi, pour résumer (car je n’ai pas franchement envie de rédiger un ebook contre-productif sur les business qui rapportent), vous avez des business qui rapportent très rapidement quelque chose, d’autres lentement, d’autres en grosse ou petite quantité.
Le tout est de se positionner sur une idée d’entreprise qui vous attire, vous plait et qui correspond à vos ambitions, votre personnalité, etc. Ce ne sera que plus facile lorsqu’on vous demandera ce que vous faites, même si je sais qu’il y a moyen de faire du business sur tout et sans mettre les mains (mais ce n’est pas l’objet du message que je souhaite faire passer).
Lancez-vous ou vous ne vous lancerez jamais !
C’est souvent le problème, on ne se lance pas. Ou si on se lance, on commence un peu puis on abandonne. Je pense qu’il y a souvent un problème de confiance en soi et/ou de motivation, mais lorsqu’on veut réussir, et je ne suis surement pas le premier à le dire (n’est-ce pas Laurent), il faut se sortir les doigts et faire, même si on a pas le choix plus que cela.
Beaucoup de gens ont des idées brillantes, mais n’osent pas se lancer à cause de la masse de travail à fournir, des finances et/ou de l’idée en elle-même.
Il y a un truc en France voire dans une grande partie de l’Europe qui est particulièrement détestable lorsqu’on a une idée, c’est qu’on est pas franchement encouragé et qu’on jalouse vite ceux qui réussissent. Je ne sais pas trop si c’est vraiment de la jalousie, mais je pense que tout le monde ici voit de quoi je veux parler. Cette sensation un peu bizarre d’être seul à mener le bateau.
Sachez tout d’abord qu’il y a beaucoup de personnes dans le même cas que vous et que ça ne risque pas de diminuer de si tôt. Vous pouvez trouver des partenaires qui ont de l’entrain, qui vous aident, qui vous ouvrent leur porte pour vous aider, c’est juste qu’il faut faire le tri dans ses relations professionnelles.
Si vous vous entourez de personnes qui réussissent, un minimum réfléchies et avec un minimum d’intelligence, il n’y a pas de raison que vous n’évoluiez pas et que vous ne vous fassiez pas aider.
Ainsi, la vraie volonté comporte beaucoup de chose. J’en parlais avec Stéphane Briot au téléphone, ce mot a complètement été défoncé et c’est presque une phrase péjorative de dire « Il faut avoir de la volonté dans la vie ». Mais la vraie volonté c’est la personne qui se démène pour tout, qui apprend tout ce qu’il faut apprendre s’il n’a pas d’argent pour faire, qui va contacter au culot un mec ou une femme influente sans prétention juste parce que l’autre en face chie comme tout le monde. C’est rêver et voir grand pour faire des choses grandes, c’est trouver des techniques et des astuces pour gagner en productivité, en qualité, en connaissance, et plus encore.
Il faut foncer, ne pas se décourager, penser qu’on est bon sans penser qu’on est le meilleur de tous et que les autres ce sont des idiots. Restez vous-même, corrigez ou contrôlez vos points faibles et lancez-vous, tout est à portée, il faut juste se différencier et faire.
Quel rapport avec le SEO ?
Si vous faites la même chose qu’en face, pourquoi un moteur vous mettrait-il en avant ? Il connait la musique déjà depuis longtemps…
Ouais, mais même si je propose la même chose, je peux te dire que ça rank avec les backlinks !
Ah ouais ? C’est cool… J’espère que tu n’as pas bâti ta stratégie sur le copier/coller.
Conclusion
Réfléchissez à des idées, regardez si c’est quand même un minimum viable et que ça vous correspond, mais dites-vous que votre idée a probablement été imaginée par quelqu’un d’autre, voire réalisé, et qu’il faudra proposer quelque chose de nouveau et de différent pour y arriver. Le reste (on pourrait parler du développement de visibilité, la réputation, etc.) n’est qu’une question de temps, de volonté, de bien faire les choses.
Aussi, faire des erreurs et se tromper n’est pas très grave tant qu’on comprend qu’il faut les corriger et les faire évoluer pour renforcer notre projet.
Enfin, rester motivé, ne pas se décourager parce que telle ou telle personne nous a dit cela, se dire que ce sont leurs points de vue et que vous avez le vôtre, c’est bien. Prenez les critiques (positives et négatives) comme des avis et mettez-les en commun tout en constatant votre évolution au fil du temps.
PS : Il y a des idées très basiques qui ont été complexifiées avec le temps, que ce soit sur le web ou la vie réelle. Retourner sur des idées basiques peut être une bonne alternative parfois pour partir de la base.
Manu
says:Salut Thomas,
Bien de sortir la tête du SEO pour une fois. En ce qui concerne ton approche, je dirais qu’ il manque selon moi une phase primordiale voir la plus importante : la cible et la problématique.
La cible : tu peux avoir la plus belle idée du monde, un ouvre boite autonome qui se range tout seul, cependant plus personne (ou presque) n’ achète de boites de conserves. C’est souvent le reproche ou les plantades de certaines sociétés, les ingés/inventeurs on tendance à penser technologies, au lieu de penser marché
Ce qui me permet d’ enchainer sur le(s) problème(s)
En effet, en réfléchissant problèmes on trouve le marché. Un exemple simple le Selfie-stick, répond à un problème, la cible c’est les possesseurs de smartphones qui n’ arrivaient pas à faire de jolis Selfies.
Selon moi plus le problème est ciblé, plus on a de chance de réussir ;-)
++ Manu
Thomas Cubel
says:Salut Manu,
Merci pour ton commentaire :)
Tout d’abord, il est clair qu’il manque des choses dans cet article, ce n’est pas un guide, mais un billet dans la catégorie blogging qui reste très approximatif et rédigé en écriture rapide. Lorsque je l’ai écrit, c’était par rapport à une discussion récente et un truc que j’avais vus à la télévision, ce qui m’a fait « tilt » au niveau de mon cerveau, et j’ai eu l’envie d’en parler.
Comme mentionné en début d’article, je ne suis pas là pour faire ce qu’un business developer ou toute autre personne accompagnant la construction/conception (entre autre) d’un business ferait. J’ai voulu aborder ces idées bien précises, car c’est celles qui sont ressorties lors de mon écriture et que je ressors souvent en consulting (tout comme la cible et la problématique, entendons-nous bien, c’est la même histoire que l’offre et la demande de Laurent qu’il répète sans cesse).
Cela dit, pour aller dans ton sens, je suis totalement d’accord que penser aux cibles, marchés, problèmes… c’est évidemment une bonne solution et ce sont des ingrédients gagnants pour une stratégie pérenne et efficace. Bon après, pour moi, tu as toujours des périodes propices à un marché, tu peux toujours appuyer pour changer la tendance et donner envie (si je reprends ton exemple, de pousser les gens à acheter des conserves), etc… mais là c’est une autre histoire.
Je vois tous ces trucs de marchés, de tendances, d’envies, problématiques… comme un géant foutoir qui change chaque seconde et sur lequel il faut toujours s’adapter.
En tout cas, merci pour ton avis sur la question, ça complète cet article et c’est complètement pertinent !
A bientôt !
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