Oui Monsieur Bourrelly, il y en a qui abuse…
Cette après-midi, j’ai lu le nouveau billet de Laurent Bourrelly concernant l’utilisation abusive de sa marque, de son nom. En effet, sans pour autant reprendre tout son billet (allez le lire si ce n’est pas déjà fait), j’ai trouvé aberrant de lire que la notoriété, la popularité d’une personne comme Laurent puissent autant stimuler l’imagination de certains pour vendre mieux.
Être connu, c’est connaître des risques
C’est peut-être bête ce que je vais dire, mais lorsque que l’on commence à avoir des gens qui nous suivent, qu’on a des discussions avec certaines personnes parfois moins accessibles que les autres, on peut s’en prendre plein la gueule.
On a le côté positif qui nous donne accès à pas mal de choses, des informations, des privilèges… On a une popularité qui fait que techniquement, on réussit (c’est pas toujours le cas) et plus encore.
Ce qu’on ne dit pas souvent par contre, c’est tout ce que ça peut engendrer d’être quelqu’un d’un peu plus célèbre que les autres. Effectivement, lorsqu’on commence à « se faire un nom », on a forcément le droit à des personnalités différentes face à nous.
On risque le fait de se faire insulter ou de recevoir des commentaires de personnes qui ne nous aiment pas ou ne sont pas d’accord avec nous. On risque de foutre plus rapidement notre image par terre tellement que ça relaie vite et bien. On peut, dans beaucoup de cas, subir une pression, un stress constant. On a énormément de choses à gérer et à contrôler.
Même si il n’y a pas que des mauvais côtés (encore heureux), nous pouvons quand même avoir affaire à des « représentants malveillants », des « imitations », des « profiteurs » et autre. C’est de ceux-là dont je vais parler maintenant.
Ton « Personal Branding » plait cher Laurent !
Il le dit depuis un moment, Laurent a essayé de travailler sa « marque personnelle », son « Personal Branding ». Je trouve que c’est une superbe idée et j’ai aussi adopté le concept, même si j’avoue ne pas le travailler plus que cela.
Le truc, c’est que lorsqu’on est Laurent Bourrelly le vététiste et qu’on a fait plein de choses bien dans sa vie, on a forcément le droit à des gens jaloux qui ne trouve qu’un seul moyen pour copier la notoriété, c’est de copier le personnage en l’utilisant dans son argumentaire.
Pour répondre à tous ces exemples qui ont été cités dans le post, je suis d’accord que les trois premiers sont moyennement graves par rapport au dernier, même si cela ne reste pas drôle pour autant et que ça aurait pu dégénérer bien plus que cela.
Pour le coup du mec qui fait un sale boulot et qui ose dire que c’est Monsieur Bourrelly qui est la tête de ce truc… C’est clair que c’est inadmissible. Moi-même, j’avoue parler parfois de ce cocon sémantique (comme tout le monde), du principe de mettre en place des silos avec des thématiques séparés, etc. Mais lorsque je l’aborde, je dis toujours que c’est un concept mis sur le devant de la scène par Laurent Bourrelly, mais pas réalisé par Laurent Bourrelly lui-même. C’est une sorte de Copyright, je ne vais pas utiliser un concept sans citer son auteur ou du moins la personne qui l’a évangélisé (Je pense que c’est le fruit de toute une communauté même si Laurent en a fait une grosse partie).
Par exemple, pas plus tard qu’en ce début de semaine, j’expliquai à un client que Laurent est aujourd’hui un dinosaure du SEO, une personne calée et qui s’y connait en on-site/cocon sémantique puisque c’est lui qui maitrise sa mise en place depuis un moment. Ils sont en discussion en ce moment de ce fait, je ne lui vole pas son identité… Je le fais même travailler !
Tout ça pour dire que je ne trouve vraiment pas ça normal que des gens n’assume pas leur identité, leur entreprise, leur nom, leur image. J’ai envie de dire : Si tu as besoin d’une belle image, tu as qu’à te la créer ! Prendre des raccourcis pareils c’est du vent pour ton entreprise et ça n’apporte que des ennuis, aux uns et aux autres.
Après ce post cependant et à sa demande, si Laurent ne veut plus du tout qu’on cite son nom : « Il y a suffisamment de charlatans dans notre profession. Même si vous pensez ne pas en faire partie, laissez mon nom en dehors de votre pitch commercial et plus encore. », je m’abstiendrais dès aujourd’hui (Laurent, si tu pouvais notifier si la nuance du « Copyright » est à garder ou non, ça serait cool).
Tout se sait un jour
Je suis complètement d’accord.
Que ce soit pour les tarifs pratiqués, des insultes, des mauvais retours ou toute autre action malveillante (ou bienveillante d’ailleurs), tout se sait un jour.
Pour la petite anecdote, j’ai récupéré récemment un client avec qui Laurent avait travaillé il y a quelques années par l’intermédiaire d’une personne qui devait concevoir le site. Le client pensait que c’était Laurent qui avait fait l’audit, dirigé la mise en place, etc. Et bien que dalle… Mon client n’était au courant de rien. L’intermédiaire n’a pas été transparent.
Autant vous dire que j’ai été obligé de mener la petite enquête, car ça ne ressemblait pas au travail que peut fournir Laurent. Après 3 ans, j’en ai notifié Laurent pour savoir le fin fond de cette affaire et il a finalement pu nous éclairer. Le fautif n’était bien évidemment pas la SEO Rockstar. L’intermédiaire entre le client et Laurent n’a pas joué franc jeu.
Finalement, que ce soit par un client, un confrère, un ami ou toute autre relation, tout peut arriver aux oreilles d’une victime. Il faut faire très attention à ce qui peut se dire sur la toile. Il faut aussi faire très attention à ce qu’on dit et à ce qu’on répète. Déformer les mots, c’est humain donc attention à cela. Préférez donner une info, mais dire que ce ne sont peut-être que des balivernes, soyez prudent avec la sémantique des dialogues que vous avez ;)
On peut orienter une direction ou une discussion quand on a eu des preuves précises et directes. À la limite, c’est plutôt lorsqu’il y a une injustice par rapport à des choses annoncées ou pour prévenir qu’on peut se permettre de l’ouvrir (Cf: les vendeurs de rêves), mais encore une fois, QUI est vendeur de rêve aux yeux de trois cents personnes. À mon avis, il vaut mieux éviter de dénigrer sans preuve. Même si ce n’est pas toujours facile et qu’on peut toujours laisser échapper une colère ou autre, je pense que ça n’apporte que des ennuis. Tout le monde ne peut pas se le permettre.
Contrôler sa marque
Pour ce dernier point, je vous encourage vivement à faire une veille sur le web et de ne pas rester dans votre coin. Quand vous faites une veille, vous avez conscience de ce qu’il se dit sur vous et sur les autres. Regardez votre nom de marque sur les réseaux sociaux et moteurs de recherche, que ce soit votre nom complet ou le fruit de votre imagination. Ainsi, vous pourrez tout de suite voir ce qu’il se dit et surtout si c’est vous qui avez posé l’information.
De plus, ne restez pas dans votre coin et discutez avec les confrères, surtout en SEO. Laurent l’a assez dit, c’est une communauté qui est petite et où tout le monde parle. Bien sûr, il y a une différence entre le privé et le public, que ce soit en terme de spot, de discussion, d’information ou tout autre chose, mais au moins, si ça arrive dans une oreille que vous connaissez, ça peut arriver à la votre et vous serez au courant.
Après, malheureusement, on ne peut pas avoir le contrôle sur tout et c’est un métier de gérer l’image de marque, ça prend du temps. Il vaut mieux investir pour faire de son projet un ensemble de qualité et travaillé, ça paie le travail bien fait. À partir du moment où nous sommes juste là pour faire de l’argent sans se bouger, ça ne sert plus à rien pour moi.
Conclusion
Je rêve qu’on est le contrôle sur notre identité, notre marque sur le Web ou du moins sur ce que l’on dit. Bien sûr, nous avons le droit de suppression et compagnie, mais le mal est déjà souvent fait. Sur le Web tout va vite. Je marque dans cet article qu’untel est un idiot et qu’il arnaque les gens, ça peut en laisser réfléchir certains.
Je rêve aussi que les gens soient un peu plus honnêtes avec eux-mêmes et laisse les gens qui n’ont rien à voir avec une affaire, tranquille. Qu’ils se mêlent de leurs problèmes, car ce genre d’attitude ne montre pas une pérennité dans leur business et surement pas une bonne image à la longue.
N’hésitez pas à commenter ou à faire un article de réponse au post de Laurent ou même le mien, vos points de vue sont toujours intéressants.
Laurent Bourrelly
says:Lol je me suis peut-être mal exprimé, mais il ne s’agit pas d’arrêter de citer mon nom :-D
C’est vrai en plus qu’on a eu une histoire un peu similaire.
Avoir le contrôle total n’est pas possible. Certains surveillent tout, d’autres font l’autruche. Pour ma part, je devrais peut-être faire plus attention.
Xavier
says:Tout aussi bien écrit que l’article de Laurent.
Attention à la petite faute à « que l’on est le contrôle ». ;)
Faudrait rediscuter un jour sur Skype Thomas !
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