9 idées de revenus passifs et actifs autour du SEO
Ces derniers jours, je faisais une liste de quelques idées de revenus passifs et actifs autour de mon métier de référenceur. Je me suis dit que ça pouvait intéresser des gens que je partage cela sur mon blog.
Voici donc une rapide explication de ce qu’est un revenu passif et actif avec une liste non-exhaustive d’idées à mettre en œuvre avec l’aide de vos compétences en référencement naturel.
C’est quoi un revenu passif ?
Pour celles et ceux qui ne savent pas ce qu’est un revenu passif, il s’agit d’un flux de trésorerie que vous percevez de manière continuelle, et qui demande assez peu d’effort dans le temps. Ce n’est pas quelque chose qui est issu d’un travail cadré et continuel pour lequel on vous paie par définition.
En réalité, c’est un peu plus complexe que cela, car il faut mettre en place, via un gros travail tout de même, un ensemble de systèmes rémunérateurs en amont qu’il faut parfois entretenir, parfois pas. La vente d’un cours en ligne par exemple, c’est un revenu passif. Vous travaillez en amont, et dans le temps, vous percevez de l’argent en travaillant assez peu, vous mutualisez et récupérez votre investissement de départ.
Ce qui est intéressant dans un revenu passif, c’est qu’il apporte de la stabilité à une entreprise et occasionne moins de stress sur le long terme. C’est donc une bonne solution pour celles et ceux qui en ont marre de travailler à tout bout de champ sans jamais s’arrêter ou ralentir.
C’est quoi un revenu actif ?
A contrario (ou pas), le revenu actif est issu d’un travail régulier et rémunérateur. Cela peut devenir un flux financier également lorsque vous avez beaucoup de clients, que vous facturez beaucoup, etc… Mais si vous êtes absent, malade ou quoi que ce soit d’autre, votre flux financier peut s’amenuir rapidement.
Il y a une vrai (ou pas) corrélation entre ce que vous percevez et combien de temps vous travaillez. Le coaching est un revenu actif généralement. On vous paie pour vos séances de coaching. Si vous ne les réalisez pas, vous n’avez pas d’argent.
Le revenu actif occasionne beaucoup plus de stress du fait de courir après la clientèle, les prestations, etc. Cependant, il a l’avantage de rapporter plus sur le moment.
En réalité, de mon point de vue, actif ou passif, cela n’a pas vraiment d’importance à partir du moment où vous vous y retrouvez et savez gérer votre argent. Je trouve que la seule métrique du MRR (Monthly Recurring Revenue) est vraiment plus intéressante par exemple.
Quelques idées de revenus actifs et passifs
Quand vous faites du SEO, vous avez plusieurs choses que vous pouvez faire pour développer vos revenus en actif ou en passif. Voici une liste des principaux revenus.
Consulting
Un client vous contacte, il a besoin d’un audit, de se faire accompagner sur sa stratégie SEO, puis il a besoin de contenus, de backlinks, de corrections techniques, etc. Tout cela génère à terme des revenus issus d’actions concrètes de votre part, donc c’est un revenu actif.
Le consulting SEO est très intéressant pour découvrir beaucoup de projets différents, plusieurs thématiques, plusieurs business model et plus encore. Vous acquérez de l’expérience et vous devenez petit à petit vraiment meilleur en SEO et en marketing digital de part cette diversité.
En terme de finance, cela peut aller de quelques centaines d’euros pour un coaching à l’heure à plusieurs dizaines de milliers d’euros pour un ensemble de prestations. Ce sont des grosses enveloppes généralement et avoir 5-10 clients par an peut vous suffire.
Affiliation
Si vous éditez un ou plusieurs sites, ou même si vous recommandez par X ou Y moyens un produit, un service, vous pouvez utiliser l’affiliation pour vous faire des revenus. Plutôt rangé dans la case « revenus passifs », l’affiliation peut aussi être un revenu actif du fait de sa souplesse.
Parfois, on peut assimiler l’affiliation à une prestation d’apporteur d’affaires, ce qui dans certains cas peut être gourmand en temps et en travail.
Sur un site, c’est super intéressant, car vous bénéficiez, grâce à vos compétences en SEO, d’un outil vous permettant de générer du trafic continuel sur des landing pages. Pages qui pourront ensuite vous rapporter pas mal en affiliation ! On peut vivre de l’affiliation si on choisi les bons produits, les bonnes marges et qu’on fait une tonne de trafic !
Dans mon étude sur le métier d’éditeurs de sites, l’affiliation faisait d’ailleurs partie des tops revenus avec la publicité, la vente de liens, produits, etc.
Publicité
La publicité consiste à vous faire payer pour afficher un ou plusieurs encarts publicitaires sur votre site. Moins rémunératrice qu’à une certaine époque, elle reste tout de même rentable, surtout dans le cadre de partenariat solides avec des marques.
La publicité fait plutôt parti des revenus passifs dans notre secteur. On passe généralement par des régies publicitaires pour faciliter la gestion et pour en vivre, il faudra des sites à fort trafic ou négocier la rémunération en direct pour obtenir un fixe par mois ou autre.
Vente de liens
J’aurai pu mettre « blog » comme on disait il y a quelques années, mais finalement, les flux financiers sont tellement importants sur l’activité de vente de liens, que j’en fait un raccourci.
Vous inscrire sur une marketplace avec vos sites qui rankent, dans des thématiques porteuses, peut vous rapporter beaucoup. Il y a des gens qui vendent 1 lien par trimestre, mais il y en a d’autres qui en vendent tous les jours et à des prix mirobolants.
Il faut travailler à avoir une visibilité avec ses sites, mais une fois que vous avez tout cela, avec des bonnes métriques, ça cartonne et c’est régulier.
Formations
Partager vos connaissances à travers une ou plusieurs vidéos sur des sujets autour du SEO peut vous rapporter pas mal d’argent. Il existe des plateformes de cours en ligne toute prête pour être dans un catalogue de formations, mais il existe aussi des LMS vous permettant de créer votre propre espace de formations.
La formation présentielle peut également être utile pour bénéficier de revenus, mais ceux-ci seront davantage actifs que passifs, contrairement à la formation en ligne où vous mutualisez les couts.
Ecommerce
Ici, il y a différents moyens de s’y prendre. Vous pouvez vendre vos propres produits, où vous pouvez simplement vendre les produits des autres en mode dropshipping. Il y a d’autres variantes, mais ce sont les deux principales formes aujourd’hui de mon point de vue.
Vendre ses propres produits demande plus de temps et plus d’investissement et en revient à faire une boutique comme pignon sur rue, donc actif au niveau revenu. Le dropshipping par contre, est davantage tourné vers un système passif. Le boulot de commercial qui envoie les commandes peut facilement tourner tout seul au bout d’un moment, à condition de bien faire les choses.
Contenus sponsorisés
J’aurai pu inclure les contenus sponsorisés avec la vente de liens, mais je trouve que c’est quand même à part. Vendre un ou plusieurs tweets, articles, mais aussi vidéos, stories, images, etc… Est quand même plutôt du côté influence que vente de liens sponsorisés.
On teste généralement les produits, on a un lien avec une marque, on s’apprête à faire les choses. C’est un peu moins l’usine à textes SEO disons.
Ici, on est plus sur du revenu actif, mais il est tout à fait possible de le transformer en passif à termes.
Applications
Par application, j’entends les outils SaaS (Software as a service), mais également les outils de visualisations, les logiciels, les applications iOS ou Android. Tout ce qui permet d’aider ou de divertir des personnes grâce à un abonnement par exemple.
Ca demande de l’investissement, mais ça peut aussi beaucoup rapporter. Il suffit de trouver le bon UVP, de développer une application au top niveau UX, datas & co et ça décolle, surtout dans notre secteur qui est friand de nouveaux outils. Il faudra peut être avoir recours à quelques innovations dans le temps, mais le jeu en vaut la chandelle.
Infoproduits
Ebooks, livres, méthodologies, mais aussi formations et cours en ligne. Les infoproduits permettent de générer pas mal de revenus, actifs comme passifs. J’ai voulu faire une catégorie à part de « Formations », car la notion d’info-produits est intéressante.
Cela demande un investissement pour rassembler vos connaissances et les transmettre dans le support qui vous plait, mais comme pour les formations, cela peut être très rentable car vous mutualisez les coûts.
Conclusion
Vous l’aurez compris, les revenus passifs et actifs ont leurs avantages et leurs inconvénients, et toutes les idées soumises au dessus peuvent être plus ou moins dans les cases « passifs » et « actifs ». Le tout est de faire quelque chose qui vous plait, qui vous correspond, de bien vous former et surtout, de vous LANCER !
En SEO, retenez que vous pouvez user de la bonne visibilité de vos sites web pour amener de la conversion sur ces différentes sources de revenus passifs/actifs.
Et vous, avez-vous d’autres idées de revenus ?